Brayki wou bi kher ! Hisham Ismakh AKA B-Boy Hatouta « Le Breaking est une bénédiction »

Brayki wou bi kher !

Hisham Ismakh AKA B-Boy Hatouta

« Le Breaking est une bénédiction »

Figure incontournable du Breaking marocain, Hisham Ismakh est un B-Boy talentueux et un conseiller technique régional engagé.  Depuis plusieurs années maintenant, il consacre son énergie à transmettre sa passion.

Dès ses débuts, Hisham Ismakh a su se faire remarquer dans l’univers du Breaking grâce à son style et à sa détermination. Aujourd’hui, il est partie prenante dans le développement de cette discipline. Fort de son expérience, il soutient la nouvelle génération de danseurs et favorise l’organisation d’événements aux côtés de la FRMSAFH, dans le but de faire évoluer la pratique.

Quand et comment as-tu découvert le Breaking ?

C’était en 2003, en voyant des garçons danser dans notre quartier de Hay Salama. Leur style, leur énergie et leur passion m’ont immédiatement captivé, et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de me lancer.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans cette danse ?

Tout ce qu’elle m’a apporté dans la vie : la rigueur, la discipline et l’organisation. Des qualités essentielles pour progresser et se professionnaliser. Grâce au Breaking, j’ai aussi eu l’opportunité de voyager, d’échanger avec des danseurs du monde entier et d’approfondir mes connaissances sur une culture riche et fascinante.

En quoi consiste ton travail de CTR ?

En tant qu’ambassadeur du Breaking à Casablanca, j’ai à cœur de promouvoir cet art et d’aider à son développement. Parfois je représente la Fédération marocaine, ce qui me permet de jouer un rôle actif dans l’évolution de la danse au Maroc. Mon objectif est d’accompagner la nouvelle génération de danseurs en leur transmettant mon expérience et en organisant davantage d’événements à même d’enrichir leurs parcours.

Justement que penses-tu de ces jeunes ?

Ils progressent bien, mais pour atteindre un niveau d’excellence, ils doivent redoubler d’efforts. En tant que CTR, mon rôle est de les accompagner, de leur offrir des opportunités d’apprentissage dans un environnement stimulant.

Y a-t-il une différence entre les breakdanseurs d’aujourd’hui et ceux d’il y a 20 ans ?

La scène évolue constamment. La nouvelle génération fait preuve d’une grande créativité et repousse sans cesse les limites du possible. De leur côté, les anciens danseurs se distinguent par leur maîtrise technique et la qualité d’exécution de leurs mouvements. Mais ce qui est magnifique, c’est que malgré ces différences, tous partagent la même passion et le même amour pour le Breaking.

Quel conseil donnerais-tu aux B-Boys et B-Girls d’aujourd’hui ?

Avant tout, je considère que le Breaking est une véritable bénédiction. Mes mots à tous ceux qui souhaitent s’y investir sont très simples : aimez cette discipline, vibrez avec elle, et surtout, donnez-vous à fond pour réaliser vos rêves. C’est bien plus qu’une danse, c’est un mode de vie, une source d’inspiration et une aventure incroyable qui peut transformer votre existence.

Où te situes-tu dans ta carrière de B-Boy ?

Il reste encore beaucoup à accomplir pour faire grandir la scène du Breaking au Maroc et je travaille chaque jour dans ce sens. Il est donc essentiel de proposer de nouveaux concepts et d’apporter des idées innovantes afin de dynamiser notre univers et de le rendre encore plus accessible.