Ménopause : Mesdames attention à l’alimentation !

Franchir le cap de la ménopause en limitant «la casse» c’est possible. Refaites de votre corps un allié et franchissez cette étape en forme!

Passage obligé dans la vie de toute femme, la ménopause libère de beaucoup de choses mais présente aussi son lot d’inconvénients. La prise de poids est l’un des premiers effets auquel on pense dans ce cas de figure. Liée aux fluctuations hormonales, elle peut néanmoins être limitée, voire évitée grâce à une alimentation adéquate. Arrivant entre 45 et 50 ans, la ménopause implique un déficit d’oestrogènes et une hausse du taux d’androgènes dans le sang. «Ce phénomène modifie la répartition des graisses sur le corps de la femme qui se met à stocker les adipocytes au niveau de l’abdomen, de la taille et du dos. Il faut redoubler de vigilance à ce moment là, d’un pour éviter de gros changements sur sa silhouette, de deux pour prévenir les maladies cardiovasculaires » recommande Leila Belghiti, Gynécologue-obstétricienne.

Plusieurs facteurs sont responsables de la prise de poids à ce stade : le ralentissement du métabolisme féminin, les bouleversements hormonaux mentionnés plus haut et les fameux mood swings (changements d’humeur) qui ont un impact direct sur le mode alimentaire. Il en résulte un gain de plus ou moins 2 à 3 kg. «Cette prise de poids n’est pas inéluctable. Si la femme adopte un mode de vie sain et une activité physique régulière elle peut facilement venir a bout de cette prédisposition» affirme la spécialiste. Reste à savoir quoi, comment et quand se nourrir.

Les astuces en or

Tout d’abord, haro sur le sel et les sucres rapides (gâteaux, glaces, bonbons, farines blanches, céréales raffinées, sodas, chips, biscuits apéritifs …) dont les calories montent vite pour très peu de bénéfices santé. Troquez les  contre des légumes et fruits frais, du poisson (oméga 3 !) et du blanc de poulet.  « Pour les fruits mieux vaut les laisser à distance des repas afin d’éviter les ballonnements et ne surtout pas mélanger protéines, glucides et lipides. On parle ici de régime dissocié».

On mise sur les antioxydants (fruits rouges, baies de goji, algues…) et sur les aliments boosteurs de métabolisme (citron, cannelle, kale, brocoli, chou, piment, œuf, gingembre, vinaigre de cidre, thé vert…).  «En cas de fringale optez pour une petite poignée de fruits secs accompagnée d’une tisane. Non seulement on est vite rassasié mais en plus on fait le plein de nutriments » conseille-t-elle.

Faites de l’eau glacée votre nouvelle meilleure amie, elle oblige l’organisme à brûler beaucoup de calories pour revenir à sa température normale.  «Bien s’hydrater permet également de lutter contre la sécheresse vaginale, un autre symptôme de la ménopause» insiste le médecin.

Un régime riche en fibres et en Fer s’impose également. Les premières améliorent le transit, tandis que le second aide le corps à se débarrasser du poids. Bien vivre sa ménopause, c’est intégrer le fait que le corps n’assimile plus aussi vite certains aliments. On ne mange pas à 50 ans comme on le faisait à 15, 20 ou 30 ans. Faut-il sacrifier les plaisirs de la table pour autant ? Absolument pas! Juste revoir ses quantités et upgrader son régime par des produits de qualité, des supers aliments et du bio. Améliorer le contenu de son assiette est une autre forme d’amour de soi et vous le méritez amplement mesdames…