Fitness et cycle menstruel : comment adapter l’un à l’autre ?

Fitness et cycle menstruel : comment adapter l’un à l’autre ?

Le cycle menstruel est bien plus qu’une simple alternance entre règles et ovulation. Il impacte la force, l’endurance, la souplesse et même la récupération musculaire. Comprendre ses variations permettra d’améliorer vos entrainements mesdames !

Plutôt que de subir les fluctuations hormonales, pourquoi ne pas en faire un atout ? Il s’agit en gros d’adapter vos séances de sport en fonction des différentes phases du cycle et ceci afin d’optimiser vos performances. Vous ne savez pas trop comment gérer, ni quoi faire ? Suivez le guide.

La phase folliculaire

Cette période débute du 1er jour des règles au 14ème jour du cycle menstruel. Durant la phase folliculaire, la fatigue et les crampes peuvent rendre l’entrainement plus difficile. Si le corps réclame du repos, il est important de l’écouter. Cependant un peu de stretching ou de marche peuvent favoriser la circulation sanguine et réduire les douleurs.

Dès la fin des règles, les œstrogènes augmentent progressivement, boostant la motivation. C’est le moment idéal pour intensifier les séances : musculation, entraînements de force, HIIT ou sports d’endurance seront particulièrement efficaces. La récupération est rapide, ce qui permet d’enchaîner les efforts avec plus de facilité.

L’ovulation (autour du 14ème jour du cycle)

L’ovulation est souvent synonyme de pic de performance. L’énergie est à son apogée et la force musculaire est optimale, ce qui permet d’atteindre de nouveaux objectifs. C’est une excellente période pour tester ses limites, que ce soit en soulevant plus lourd, en améliorant son endurance ou en réalisant des exercices plus techniques.

Cependant, cette phase s’accompagne aussi d’un relâchement des ligaments sous l’effet des œstrogènes. Résultat : le risque de blessure, notamment au niveau des genoux et des chevilles, est plus élevé. Un bon échauffement et un travail sur la stabilité articulaire sont ici essentiels pour éviter les entorses ou les douleurs musculaires.

La phase lutéale du 15ème jour au 28ème jour

Après l’ovulation, la progestérone prend le relai, entraînant des changements notables : fatigue, baisse de motivation, rétention d’eau, envies de sucre (…). Les entraînements trop intenses peuvent sembler plus éprouvants et la récupération musculaire est souvent plus lente. Mieux vaut privilégier des activités modérées et axées sur le bien-être : yoga, Pilates, cardio à faible impact. C’est aussi un bon moment pour travailler la mobilité, la respiration et la relaxation. Vous savez tout !