Le Breaking en 5 périodes phares

Le Breaking en 5 périodes phares

Plus qu’une danse, le Breaking incarne une énergie brute et un art de vivre unique. Né dans le Bronx, il a fusionné culture, créativité et défi physique avant de devenir un phénomène mondial.

De ses racines dans les block parties jusqu’à son entrée aux Jeux Olympiques de Paris 2024, le Breaking symbolise l’esprit d’innovation et de résistance. À travers ses évolutions, il a marqué chaque génération de danseurs, inspiré des millions de passionnés et créé une communauté internationale célébrant aussi bien des performances que des valeurs humaines.

Années 70, les origines 

C’est dans le South Bronx que le Breaking voit le jour, porté par des fêtes de quartier vibrantes et animées par des DJs comme Kool Herc. Ce dernier joue un rôle clé en mixant des morceaux de funk à des sons atypiques. Les premiers B-Boys s’inspirent de la gestuelle de Bruce Lee et de James Brown, ce qui engendre des chorégraphies uniques. Certains gangs remplacent la violence par des compétitions de danse et témoignent de l’aspect pacificateur du Breaking. Il devient un mode de résistance face aux tensions sociales.

Les eighties : L’Age d’or du mouvement

Durant les années 80, le Breaking s’impose comme un véritable phénomène culturel, propulsé par des crews légendaires ( Rock Steady, New York City Breakers…).  L’un des moments clés de son Histoire reste le battle entre les Rock Steady et les Dynamic Rockers à Lincoln Center. La rencontre signe la reconnaissance du Breaking comme un art spectaculaire. Hollywood se fait également le porte-drapeau de ce mouvement, avec des films cultes qui popularisent le Breaking à l’international.

Années 90 : Déclin et résistance underground 

Alors que le Hip-Hop se commercialise, le Breaking connaît un déclin médiatique. Mais la scène underground, elle, ne cesse de croître. L’Allemagne organise le Battle of the Year en 1990 et des crews étrangers assurent la survie du Breaking hors des USA. En parallèle, la Corée du Sud s’empare du phénomène et des B-Boys comme Hong 10 redéfinissent le style avec des mouvements acrobatiques.

Renaissance mondiale entre 2000 et 2010

Les années 2000 marquent une nouvelle ère pour le Breaking, celle des compétitions internationales über-médiatisées. Les mouvements prennent une nouvelle direction avec des moves de plus en plus aériens et des techniques extrêmes. Le Breaking, capte l’attention d’une audience mondiale.

2024 : Consécration olympique

Dès 2020, il atteint les sommets grâce à son intégration aux JO de Paris 2024. Un tournant décisif pour cet art de rue. Ayant gravé son nom en lettres d’or dans l’Histoire du sport, le Breaking a également su rester fidèle à sa philosophie et à son message de liberté.