Technique aidant à canaliser notre énergie intérieure, le Reiki s’avère être un allié contre pas mal de maux. En quoi consiste-t-il exactement et comment se déroule une séance type? On vous dit tout.
Créé au Japon vers la fin du 19ème siècle, le Reiki signifie «énergie universelle». Un terme choisi par son initiateur en référence à la manne énergétique dont nous disposons tous intérieurement. Lorsqu’elle est correctement exploitée, cette dernière permet de renforcer l’immunité, de se débarrasser du stress et de soulager le corps. « Il s’agit d’une thérapie alternative qui peut être préconisée en accompagnement des soins médicaux » précise Kamal Kadiri fondateur du Centre du Reiki à Casablanca.
Officiant depuis 2010, le spécialiste assimile la pratique en question à un outil de mieux-être. « Chaque individu a ce que l’on appelle des Chakras. Ces centres énergétiques sont agencés verticalement de la colonne vertébrale jusqu’au sommet de la tête. Ils sont connectés au métabolisme par un réseau de canaux eux-mêmes reliés aux organes. Toute baisse d’énergie dans l’un des chakras, se répercute sur la santé d’une ou plusieurs zones du corps» reprend-il. Le Reiki intervient donc comme un moyen de rééquilibrer les choses là où cela ne va pas. Non pas comme un médicament mais sous la forme d’un healing (Phase de rétablissement).
Toucher, détecter, transmettre
En général, la séance se déroule sur une table de travail, dans une pièce peu éclairée (propice à la concentration) et dure environ une heure. Lorsque le patient est installé, le praticien se met à passer ses mains au dessus de son corps pour détecter les zones à traiter. «Je fais appel à l’écoute intuitive. C’est une approche assez unique qui résulte de plusieurs années de pratique. Elle permet de repérer les tensions accumulées, les maux non exprimés et ensuite de canaliser de l’énergie a des endroits précis avant d’y insuffler un flux complémentaire et réparateur » nous dit le Reikiste, qui accompagne ce renflouement énergétique d’autres manipulations comme l’acupression, les tapotements, le malaxage qui favorisent l’élimination des toxines accumulées ou encore la litho thérapie (utilisation de pierres cristallines), la magnéto thérapie (recours à des aimants) et la sono thérapie (émissions de sons relaxants).
La fréquence des séances varie en fonction des besoins du patient, qui devra en parallèle développer un sens du lâcher prise et de l’introspection. Ce conditionnement inhérent à la philosophie du Reiki a pour effet d’accélérer la phase du healing évoquée plus haut. « Gardons à l’esprit que le Reiki c’est aussi l’amour de soi, la gratitude, la pensée positive. Lorsque nous broyons du noir, que nous ne ressentons pas d’amour en nous ou autour de nous, nos énergies tendent à faiblir. Tout est lié…». Et la guérison dans l’histoire ? Le professionnel reste très précis dans ses propos quant à l’apport de cette technique pour le corps et le mental. Le terme «guérir» est réservé à la médecine conventionnelle, car seuls les médecins peuvent y prétendre. En revanche, comme tout soin alternatif, le Reiki va faire office de «complément» afin d’optimiser un traitement/protocole. Il ne peut en aucun cas se substituer à la médecine classique, mais marche main dans la main avec elle pour de meilleures chances de rétablissement de l’individu. Message bien reçu…