Activité physique rime avec prévention. Du diabète à l’hypertension, découvrez comment le sport agit face aux maladies chroniques les plus répandues.
Faire du sport, c’est bien plus qu’une affaire de silhouette ou de performance. L’activité physique régulière agit comme un véritable bouclier contre plusieurs maladies chroniques qui touchent un nombre croissant de personnes dans le monde. Diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, hypertension, obésité, certains cancers… À en croire les recherches scientifiques, bouger un peu chaque jour, c’est déjà prendre soin de sa santé sur le long terme.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le manque d’activité physique est le quatrième facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale, responsable de plus de 3 millions de décès par an. À l’inverse, pratiquer une activité modérée à soutenue au moins 150 minutes par semaine permettrait de réduire de 30 % le risque de maladies cardiovasculaires et de 50 % celui de développer un diabète de type 2, selon une étude parue dans The Lancet Public Health.
Mais concrètement, que se passe-t-il dans notre corps lorsqu’on fait du sport ? Celui-ci améliore la sensibilité à l’insuline (essentielle pour prévenir le diabète), favorise une meilleure régulation de la tension artérielle, réduit les taux de cholestérol, et stimule le métabolisme. Il aide également à maintenir un poids stable, en réduisant la masse grasse et en conservant la masse musculaire.
Des études menées par l’Inserm montrent par ailleurs que 30 minutes de marche rapide cinq fois par semaine suffisent à améliorer les fonctions cardiovasculaires et à diminuer les marqueurs inflammatoires dans le sang. Or, l’inflammation chronique est aujourd’hui identifiée comme un facteur commun à de nombreuses maladies, allant du cancer au déclin cognitif.
Le sport ne se limite pas aux effets mécaniques sur le corps. Il joue aussi un rôle majeur sur le plan psychologique. Réduction du stress, amélioration du sommeil, renforcement de l’estime de soi : ces bienfaits indirects sont loin d’être anecdotiques. Le stress chronique, par exemple, favorise l’hypertension, les troubles métaboliques et affaiblit le système immunitaire. L’activité physique devient alors une réponse simple, naturelle et accessible pour éviter ces écueils.
Et puis sachez qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. Même chez les personnes âgées ou sédentaires, les bénéfices sont visibles dès les premières semaines. Moins de douleurs articulaires, meilleure mobilité, regain d’énergie (…). Le corps, quel que soit son âge, reste réceptif au mouvement. Enfin, la prévention doit commencer tôt. Encourager les enfants à bouger, à courir, à sauter, à faire du sport, c’est leur offrir un précieux capital santé pour les années à venir.