L’Art urbain casablancais sera de nouveau à l’honneur dans un ouvrage initié par la maison d’édition marocaine Langages du Sud et intitulé: “STREET ART L’ÉNERGIE DE CASABLANCA EN CONSTANTE MUTATION”. Photos uniques, portraits de jeunes talents et clins d’œil à des lieux grouillant de vie (…) son contenu évoqué au compte-goutte titille notre curiosité…

Très attendu, ce livre signé Ed Oner et Kristi Jones fait suite au concours mis en place avec l’école Art´Com Sup en mai dernier et dont les lauréats ont également été invités à produire des fresques murales dans toute la ville. Ces concepts s’articulent autour d’un projet audacieux visant à mettre en avant l’Art urbain, ses réseaux et ses « enfants terribles».

Prévu pour la fin du premier trimestre 2022, l’ouvrage sera lui-même suivi de deux expositions phares sur Casablanca et Chicago.

« Notre entreprise est partie du fait que Casablanca se distingue par son Street Art et que les jeunes artistes s’y expriment quotidiennement à travers des évènements culturels ou de manière individuelle. Nous avons donc décidé avec Art´Com Sup de soutenir la pratique et de révéler une autre facette de la ville » déclare Pape Mamadou Mbengue, Responsable communication et développement de la maison d´édition.

Le livre qui s’inscrit dans la collection Vivacité de Langages du Sud sera un condensé d’images et de textes qui relateront comment l’Art Urbain a transformé Casablanca. « Il sera aussi axé sur l’énergie de la ville et sur ce qui se passe derrière les murs ayant servi de support à ces jeunes talents» ajoute P.M. Mbengue.

C’est au photographe/Breakdancer Yoriyas qu’est revenue cette mission. Grand gagnant du Prix de l’Institut du Monde Arabe pour la Création Arabe Contemporaine 2019 et titulaire du 1er prix de la World Street Photography, à Hambourg en 2016, l’artiste a été chargé de saisir la vie et l’émotion autour des quartiers concernés. Fiefs d’une inspiration sans borne, ils seront les autres vedettes de ce travail de valorisation du patrimoine culturelle Casaoui. À noter que la démarche pourrait bien s’étendre à Rabat, Tanger, Marrakech ou Agadir à moyen terme. On a hâte de découvrir le tout…

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